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Chronik
26 mai 2005

Milan/Liverpool : merveilleuse finale !

milliver

Ah la la, rarement les finales de Ligue des Champions nous ont offert ce genre de spectacle ! Porto/Monaco, Milan/Juve, Real/Leverkusen, Bayern/Valence, Real/Valence... Mouais, quelques bons matchs mais pas extraordinaires. La finale la plus récente qui a laissé un souvenir impérissable est sans doute celle de 1999 où Manchester avait renversé la vapeur en inscrivant deux buts au Bayern dans le temps additionnel.

Et cette édition 2005 ? Un bonheur. Milan fait parler la poudre dès la 1ère minute avec le senior Maldini. Liverpool part avec un handicap, pas évident pour une équipe qui a l'habitude de laisser venir. La suite nous montre un onze milanais au jeu bien huilé qui enfonce son adversaire : 39ème, Crespo marque le 2ème but puis juste avant la mi-temps, il en rajoute une couche à la suite d'une superbe passe de Kaka. 3-0 à la mi-temps ! Qui peut croire à ce moment-là à un retour des anglais ? Les anglais eux-mêmes j'imagine... Car si cela avait été une équipe française... Enfin, bon...

Deuxième période, Liverpool revient avec d'autres intentions, s'appuyant sur un schéma tactique modifié (passage à trois défenseurs) par l'entraîneur Benitez. Auteur d'une remarquable première mi-temps, Milan ne comprend pas alors ce qui lui arrive. D'abord, Gerrard réduit le score d'une jolie tête à la 54ème, 3-1. Deux minutes plus tard, Smicer permet aux siens de revenir à 3-2 grâce à un tir lointain. Incroyable ! Mais ce n'est pas fini. A la 60ème minute, sur une nouvelle percée, les Reds obtiennent un penalty que transforme Xabi Alonso en deux temps. 3-3 ! Ils l'ont fait ! Quel exploit !

Par la suite, la tension retombe, les joueurs commencent à fatiguer. Arrive la prolongation au cours de laquelle Schevchenko voit une balle de 4-3 miraculeusement sauvée par le gardien Dudek. Finalement, la partie se jouera aux tirs aux buts. Liverpool s'impose à la suite d'un raté de Schevchenko. Triste soirée pour le ballon d'or 2004. Et bravo à Liverpool, 20 ans après le drame du Heysel, tout un symbole !

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